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De la copie à la contrefaçon

Revue Experts numéro 130 | Paru le : 24.02.2017

À partir de l'Antiquité, l'apprentissage artistique s'est fait par la copie. L'œuvre du Maître se distinguait de celle de l'élève par son habileté et sa physionomie. Puis, la Renaissance a marqué, dans le monde occidental, le départ de l'activité des faussaires. Jusqu'au milieu du XXe siècle, l'apprentissage par l'imitation perdurant, la frontière entre belle copie et faux est infime. À partir de la fin du XIXe siècle, la science est peu à peu mise au service de l'expertise des objets d'art, notamment avec les rayons X. Mais pendant un temps, le marché de l'art a refusé le contrôle scientifique, certains estimant que seule l'appréciation visuelle comptait. Aujourd'hui, l'apport scientifique est entré dans les habitudes, et l'expert est devenu un chef d'orchestre qui utilise et coordonne les savoirs de sachants.

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